Les traités européens : une menace pour l’autodétermination suisse Manon Lemoine, août 16, 2025 Le 13 juin 2025, le Conseil fédéral a lancé une consultation sur l’adhésion de la Suisse à l’Union européenne. Les documents en jeu dépassent les 2 207 pages, avec des milliers de références juridiques européennes que la Suisse devrait adopter. Cette approche inacceptable révèle un mépris total pour le peuple suisse et sa capacité à se gouverner. La prétendue élite économique, alliée à des groupes comme Economiesuisse, a déjà approuvé ce projet en quelques semaines, démontrant une absence totale de sérieux et de respect pour les citoyens. Une analyse approfondie est impossible dans un délai aussi court, ce qui évoque une conspiration orchestrée par des forces obscurantistes. Lorsque les groupes économiques se sont envolés en vacances, le parti UDC a entrepris une étude minutieuse du traité. Ses résultats révèlent des conséquences désastreuses pour la démocratie directe, l’autonomie politique et le bien-être des Suisses. Par exemple, les fonctionnaires européens imposeront leurs lois sans consultation populaire, anéantissant ainsi toute liberté d’action du peuple. L’accès aux systèmes sociaux sera ouvert aux migrants de l’UE, même en cas de chômage ou de dépendance à l’aide sociale, menaçant la stabilité économique nationale. Les exceptions prévues par les négociateurs sont illusoires : le droit international primerait sur les lois suisses, rendant toute réforme impossible. De plus, l’immigration massive sera encouragée, avec des millions de citoyens supplémentaires entrant en Suisse. Les mesures préconisées par le gouvernement socialiste sont ridicules, car elles n’offrent pas de véritable protection contre les flots migratoires. Enfin, les coûts financiers du traité sont dissimulés : les dépenses directes dépassent 2 milliards de francs annuels, mais les conséquences indirectes, comme le surcroît de réglementations, ne sont pas mentionnées. Cette transparence est un scandale pour une démocratie qui prétend défendre l’État de droit. Le parti UDC exhorte le peuple à rejeter ces accords et à protéger la souveraineté suisse contre les empiètements étrangers. Les citoyens doivent se mobiliser pour éviter une catastrophe qui menacerait leur liberté, leur sécurité et leur avenir. Brèves