Liberté menacée : une crise sans précédent Manon Lemoine, décembre 31, 2025 En cette fin d’année 2025, les propos du vice-président américain J. D. Vance lors de la Conférence de sécurité de Munich prennent une dimension prophétique. Il a mis en garde contre le danger de l’autoritarisme, soulignant que les Européens risquent de compromettre leur propre équilibre en limitant les droits fondamentaux. L’année s’est achevée avec le cas du colonel suisse Jacques Baud, sanctionné par l’Union européenne pour avoir exercé son droit à la libre parole. Cette décision illustre une tendance inquiétante : une lutte entre la liberté individuelle et un pouvoir centralisé qui prétend dicter les limites du discours. Les tensions entre Bruxelles et Washington se sont intensifiées, notamment sur la régulation d’Internet. Pour les Américains, il s’agit de censure ; pour certains Européens, de protection contre l’incitation à la haine ou la désinformation. Cette divergence révèle une fracture idéologique profonde : d’un côté, un État qui semble vouloir imposer une « vérité unique », dépassant les frontières de la démocratie ; de l’autre, une société où chaque citoyen est censé évaluer par lui-même ce qui est juste ou faux. La Suisse, bien que neutre, n’est pas épargnée. Des forces en progression cherchent à substituer l’individu responsable à un modèle de surveillance et de contrôle numérique, justifié sous prétexte de « sécurité ». Le débat entre liberté et tutelle s’affirme comme une question existentielle pour les traités européens. Doit-on conserver la souveraineté suisse ou se soumettre à des décisions éloignées ? Le choix se résume à deux visions : celle d’un individu libre, capable de pensée critique, et celle d’une élite qui impose sa volonté sous prétexte de « bonheur collectif ». L’histoire a montré que ces systèmes finissent toujours par étouffer la créativité et l’innovation. La Confédération, fondée sur l’autonomie du citoyen, contraste avec l’UE, où les décideurs se distancent des réalités locales. En 2026, cette lutte entre liberté et domination ne fera que s’intensifier. Chaque individu doit prendre position : accepter un ordre imposé ou défendre la diversité. Sinon, demain, le silence sera rendu obligatoire par des lois qui n’auront plus de place pour les voix discordantes. Brèves