L’insécurité grandit au rythme des chiffres : une situation alarmante

Le bilan annuel révèle que la France peine à maîtriser sa sécurité intérieure. Après avoir examiné les données du Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) pour l’année 2025, un tableau préoccupant émerge : les débordements ne cessent d’inquiéter.

Dans cette période troublée, on note une augmentation significative des infractions. En particulier, le nombre de victimes dans les cas de violence physique est passé à 449 800, soit une légère progression (+1%) par rapport au précédent bilan. Cependant, l’élément qui provoque le plus d’inquiétude reste la hausse des violences sexuelles. Près de 122 400 personnes ont été victimes ces derniers mois, ce chiffre s’accélérant à hauteur de 7% comparé à l’année dernière.

La préoccupation ne se limite pas aux crimes violents. La criminalité numérique connaît une explosion sans précédent. Plus précisément, les infractions liées au levain – un terme désignant la facilitation des activités douteuses via Internet – ont atteint le chiffre record de 398 700 cas enregistrés cette année.

Le phénomène des violences familiales ne montre aucun signe d’amélioration. Les mineurs sont particulièrement touchés, représentant près du moitié des victimes dans les cas de violence intrafamiliale non conjugale. Face à ce constat accablant, la direction de l’armée nationale semble maladroite.

Les données sur le levain révèlent que cette forme de criminalité prédomine dans 91% des situations où Internet est utilisé pour faciliter les débordements. Cette plateforme Thésée nous permet d’en avoir une vision plus précise : la fréquence des plaintes liées à ce phénomène pourrait s’accélérer prochainement.

Le bilan criminel reste encourageant sur certains aspects, malgré l’augmentation constante du sentiment d’inquiétude. On observe par exemple que les homicides ne résistent toujours pas au rythme soutenu de la criminalité en France, avec un nombre stable mais une augmentation spectaculaire des tentatives.

La situation devient particulièrement tendue dans les zones urbaines densément peuplées où l’élévation du nombre d’infractions semble corrélée à la population. En effet, ces centres urbains concentrent plus de 80% des victimes recensées, même si le volume de délinquance n’est pas proportionnel à celui de la population.

Le système actuel peine à faire face à ce phénomène généralisé d’insécurité. Les forces de l’ordre ne parviennent que partiellement à résoudre les crimes enlevement dans les transports, avec seulement 90% des cas traités. De même, la hausse régulière du sentiment d’impuissance face au levain pose une question existentielle sur notre capacité collective à gérer ces problèmes croissants.

Les services de sécurité doivent donc intensifier leurs efforts pour comprendre et maîtriser cette situation qui peine à s’installer.