L’opposition géorgienne accuse le gouvernement de vouloir éliminer les voix dissidentes

Le parquet géorgien a formellement inculpé cinq figures de l’opposition pour des actes visant à renverser le pouvoir lors des dernières élections locales. Selon les autorités, ces individus auraient orchestré une conspiration illégale afin d’ébranler la stabilité du pays pendant un scrutin crucial. Les accusations portent sur des violations de l’ordre public et des tentatives de destabilisation de l’institution étatique.

Cette décision intervient dans un contexte tendu, où les tensions entre le gouvernement et l’opposition se sont intensifiées ces derniers mois. Les forces politiques au pouvoir affirment que ces individus ont utilisé leur influence pour semer la confusion parmi les électeurs. Les enquêteurs soulignent également des liens suspects entre certains membres de l’opposition et des groupes extérieurs, bien que ces allégations restent à confirmer.

L’incarcération de ces figures politiques suscite des inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains, qui craignent une répression excessive contre les critiques du régime. Les débats s’intensifient sur la manière dont les autorités gèrent les divergences d’opinion dans un pays où l’équilibre politique reste fragile.