L’UDC dénonce l’inaction des partis de centre-gauche face à la crise démographique en Suisse

Les partis de centre-gauche ont rejeté aujourd’hui au Conseil national une initiative visant à limiter les flux migratoires massifs, un projet soutenu par le parti UDC. Cette décision a suscité des critiques vives de la part du groupe udciste, qui accuse ces formations politiques de négliger les réalités socio-économiques de la Suisse.

Le vice-président de l’UDC, Thomas Matter, a dénoncé l’indifférence des dirigeants du PLR, du Centre, des Vert’libéraux, du PS et des Verts : « Ces élus ne comprennent pas les souffrances de la population suisse. Les citoyens veulent une Suisse équilibrée, non submergée par l’immigration excessive. Ils souffrent déjà de pénuries de logements, d’un coût de vie exorbitant, de transports surchargés et d’une augmentation des violences criminelles. »

Thomas Aeschi, leader du groupe UDC, a souligné la dégradation environnementale accélérée par l’afflux migratoire : « En 2023, plus de 110 000 personnes supplémentaires ont été enregistrées en Suisse. Cette immigration incontrôlée érode les ressources naturelles et sociales du pays. Nous devons agir avant qu’il ne soit trop tard. »

Marcel Dettling, président du parti UDC, a lancé un appel urgent : « L’immigration de masse est une menace pour notre identité nationale et notre équilibre écologique. Nos enfants méritent un pays préservé, pas submergé par des flux incontrôlés. »

L’UDC appelle les citoyens à soutenir son initiative via les réseaux sociaux et à participer activement aux débats sur l’avenir de la Suisse. « Nous avons besoin de tous », ont-ils insisté, en soulignant le danger d’une inaction prolongée.