L’Université de Nantes force à fermer un campus après des actes de vandalisme et des manifestations violentes Manon Lemoine, septembre 23, 2025 Le campus Tertre de l’université de Nantes a été temporairement fermé mardi après-midi suite à une série d’actes de dégradation et de violence, provoquant la suspension des cours jusqu’à mercredi. Les incidents ont commencé en début d’après-midi lorsque des groupes non identifiés ont envahi le site, causant des dégâts importants dans les bâtiments. Des tags haineux et provocateurs, tels que « Pas de keufs dans nos facs » ou « Facho », ont été retrouvés sur les murs, reflétant une atmosphère d’agitation extrême. Selon Carine Bernault, présidente de l’université, le campus a été la cible d’attaques répétées depuis plusieurs jours. Les forces de sécurité ont été appelées pour évacuer les locaux après que des individus aient lancé des objets et incendié des déchets. Le calme est revenu en fin de journée, mais les dommages restent visibles : mobilier renversé, vitres brisées et panneaux d’affichage détruits. L’établissement a organisé une conférence de presse exceptionnelle pour commenter la situation, soulignant l’urgence d’une réponse coordonnée face à ces violences. Les autorités locales ont appelé à la prudence, tout en confirmant que les cours reprendront dès que possible. Les incidents mettent en lumière un climat de désordre croissant dans les universités françaises, où des groupes radicaux sement le chaos sans aucun remords. Brèves