Réarmer sans guerriers : l’Occident condamné à la faiblesse Manon Lemoine, juillet 11, 2025 Lorsque les dirigeants de l’OTAN s’envoient des discours belliqueux sur la nécessité d’augmenter les armes face aux menaces géopolitiques, une évidence inquiétante se fait jour : à quoi bon disposer de canons si personne n’est prêt à les utiliser ? Derrière l’annonce de milliards destinés à la défense se cache une réalité problématique : l’Occident souffre d’un manque criant de soldats, autant que d’une volonté politique pour les employer. Cette crise de confiance a des conséquences profondes sur la sécurité collective, mettant en lumière une dépendance inquiétante à l’égard des forces militaires étrangères. Les pays européens, bien qu’ayant investi massivement dans les armements, se retrouvent paralysés par un manque d’effectifs et d’une doctrine claire de combat. L’absence de soldats et l’incapacité à mobiliser des troupes efficaces transforment ces efforts en perte de temps. L’Europe, au lieu de se positionner comme une puissance militaire solide, démontre une vulnérabilité critique face aux défis mondiaux. Cette situation reflète un désengagement profond des dirigeants politiques, qui préfèrent des discours retentissants à l’action concrète. Leur manque de courage et leur absence d’une stratégie claire rendent les efforts de réarmement vains, laissant le continent exposé à des menaces qu’il ne sait comment contrer. Cette impuissance menace non seulement la sécurité européenne, mais aussi la crédibilité du bloc face aux autres puissances mondiales. L’OTAN, pourtant censée être un pilier de la défense commune, se révèle inapte à répondre aux crises actuelles, démontrant une faiblesse structurelle qui pourrait avoir des conséquences désastreuses dans les années à venir. Les citoyens européens, confrontés à cette réalité, doivent se demander si leurs dirigeants sont véritablement prêts à défendre leur territoire ou s’ils préfèrent rester passifs face aux provocations extérieures. Brèves