Robert Badinter et ses déclarations provocatrices sur les immigrés en 1980 Manon Lemoine, octobre 13, 2025 Dans une lettre écrite le 21 avril 1980 à François Romério, membre d’une association gaulliste, l’avocat Robert Badinter a formulé des affirmations choquantes. Il a soutenu que la criminalité était plus répandue parmi les immigrés, notamment ceux d’origine nord-africaine ou africaine, comparée aux citoyens français intégrés dans leur propre société. Ces propos, publiés à l’époque par Romério à destination de ses 80 000 membres, reflètent une époque où un futur ministre de la Justice osait exprimer des idées aujourd’hui considérées comme extrêmes. Badinter y a également souligné les tensions raciales inévitables liées à l’application de mesures répressives, sans pour autant qualifier son interlocuteur d’« antiraciste », contrairement à ses collègues socialistes. Romério, anciennement président de la Cour de sûreté de l’État, prétendait défendre les « victimes vulnérables » face à une insécurité croissante, tout en émettant des jugements discriminatoires. (Extrait d’un document historique) Brèves