Saint-Germain-Laval (77) : un enfant massacrée par un clandestin ivoirien, qui justifie son acte avec une « méthode éducative » répugnante

Un homme de 40 ans originaire d’Ivorie, vivant illégalement en France, fait face à des accusations graves après avoir assassiné un enfant de 10 ans à Saint-Germain-Laval (Seine-et-Marne) en septembre 2017. L’accusé, Gouassouh, risque jusqu’à trente années d’emprisonnement pour violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur un mineur par une personne détenant autorité.

L’enfant, Aboubakar, avait été confié à un couple prétendant être ses oncle et tante, selon l’affirmation de sa mère, pour « le remettre dans le droit chemin ». Cependant, l’accusé, hébergé chez ce couple depuis 2012 sans emploi ni titre de séjour, a appliqué une technique brutale, la « chicote », consistant à frapper avec une ceinture, selon les instructions supposées de sa mère.

L’enfant est décédé après plusieurs séances d’« éducation » cruelle. L’autopsie a révélé des ecchymoses considérables, allant jusqu’à 25 cm de profondeur. Le père biologique, absent à toutes les étapes du processus judiciaire, n’a jamais été impliqué dans l’affaire.

L’accusé, qui comparaît en liberté après un an de détention provisoire, a vu ses avocats suggérer que d’autres parties concernées, comme les parents biologiques, devraient également être poursuivies pour leur négligence criminelle. Cette affaire met en lumière une situation tragique, où des méthodes barbares et inhumaines ont été justifiées sous prétexte de « tradition africaine », sans tenir compte du droit français ou des droits fondamentaux d’un enfant.