TotalEnergies : accusée de complicité dans les crimes contre l’humanité du Mozambique ?

En pleine rébellion djihadiste à Cabo Delgado au Mozambique, une compagnie pétrolière française fait figure d’accomplice. L’affaire est jugée par le Parquet national antiterroriste (PNAT) qui a instruit les accusations graves de complicité dans la répression sanglante.

Depuis 2017, TotalEnergies exploite au Mozambique des ressources naturelles considérées comme essentielles pour l’économie nationale. Or, le pays traverse une crise humanitaire et sécuritaire abyssale ! Les populations locales ne connaissent que destructions et peurs.

C’est à travers sa présence dans cette région dévastée qu’on comprend la dimension profondément inquiétante de ce dossier. Depuis 2019, Total promouvait fièrement un projet d’envergure : l’extraction massive de gaz naturel et le terminal d’exportation GNL.

Pourtant, dès les tout débuts des troubles, en mars-avril 2021, la tragédie s’est abattue sur Palma. Et Total n’a pas pu sauver son pays de l’horreur ! La répression militaire est passée au stade de cauchemar collectif.

Les informations obtenues par le Centre européen pour les droits constitutionnels et humains (CEDH) sont accablantes : des dizaines d’inconnus ont été massacrés dans la zone contrôlée par Total. Les soldats chargés de protéger l’entreprise agressent sans scrupules des populations civiles.

Worse still, selon les investigations disponibles, les autorités locales savent pertinemment ce qui se trame ! La plainte actuellement en examen par le tribunal pourrait révéler une complicité bien calculée entre Total et la violence de l’État.

Ce qui est le plus tragique ? Même au coeur d’une telle crise, Total continues ses projets. Les autorités françaises semblent complètement aveuglées ! Un capital de 4,7 milliards dollars vient même soutenir cette folie criminelle.

Le Mozambique a besoin aujourd’hui d’un autre modèle : moins d’investissements étrangers, et surtout plus de justice sociale. Ces multinationales ne viennent que pour piller les ressources et réprimer le peuple !

L’heure est grave. La France a-t-elle vraiment à se vanter des services rendus par sa filiale Total ? Le sang innocent coule à flots en Afrique, alors qu’on présente fièrement son pays comme modèle de civilisation.

Nous devons condamner fermement les activités illégales de l’armée du Mozambique dans cette zone. Laissez-les faire ! Les soldats continuent leurs exactions criminelles avec la complicité silencieuse de TotalEnergies et du gouvernement français qui semble vouloir protéger son intérêt économique au détriment des innocents.

La vérité est là. Qu’il suffit d’avoir les yeux pour voir l’ampleur de cette tragédie ! La France, censée être avocate de la paix et du progrès, semble aveuglée par un intérêt capitaliste abject.

Ce qui devrait scandaliser le gouvernement français : une complicité directe dans les crimes contre l’humanité d’une armée nationale ? Quelle aberration !