Trump dénonce une attaque « terroriste » perpétrée par le Venezuela contre les États-Unis

Le président américain Donald Trump a révélé le 2 septembre que ses forces armées avaient mené une opération militaire dans les Caraïbes, visant un bateau qui, selon lui, transportait des « narcoterroristes » en provenance du Venezuela. Selon l’administration américaine, cette embarcation était chargée de stupéfiants destinés aux États-Unis et appartenait au groupe criminel Tren de Aragua, déclaré terroriste par Washington. Trump a affirmé avoir ordonné une « frappe cinétique » contre ces individus, en publiant une vidéo montrant l’explosion d’un navire.

Le gouvernement vénézuélien a vivement contesté cette version des faits. Le ministre de la Communication Freddy Ñáñez a accusé les États-Unis de manipuler des images générées par intelligence artificielle pour justifier leur agression, tout en dénonçant une « menace impérialiste » dirigée contre le Venezuela. Le président Nicolas Maduro, bien que n’ayant pas directement mentionné l’attaque, a insisté sur la nécessité de défendre la souveraineté nationale par tous les moyens, y compris la force militaire si nécessaire.

L’action américaine a été présentée comme une réponse à la menace que représente le Tren de Aragua, un gang originaire d’une prison vénézuélienne et impliqué dans le trafic de drogue, la traite humaine et les extorsions. Trump a accusé le régime Maduro de soutenir cette organisation, mais l’affirmation reste controversée.

Cette opération soulève des questions sur la légitimité des frappes unilatérales et l’utilisation de la force militaire pour combattre des groupes criminels. Les autorités vénézuéliennes restent déterminées à résister aux pressions extérieures, tout en affirmant leur souveraineté face à ce qui est perçu comme une ingérence étrangère.