Un Afghan fuit la justice française en dénonçant les conditions de détention inhumaines Manon Lemoine, septembre 16, 2025 Londres — Un citoyen afghan condamné en France pour un crime atroce contre une mineure tente d’éviter son extradition en invoquant des prétextes absurdes. Abdul Ahmadzai, 36 ans, a été reconnu coupable de viol sur une adolescente de 14 ans par contumace et condamné à cinq ans de prison. Cependant, il refuse d’être renvoyé en France, affirmant que les prisons françaises seraient insoutenables pour ses besoins physiques et mentaux. Lors de l’audience au Westminster Magistrates’ Court, son avocat a demandé des garanties précises sur l’espace disponible dans les établissements pénitentiaires français. La défense a pointé du doigt la surpopulation carcérale et les infrastructures délabrées, soulignant que les conditions pourraient violer le droit international. Cependant, les représentants britanniques ont nié tout danger réel, rappelant que l’article 3 de la Convention européenne des droits de l’homme exige une preuve irréfutable d’humiliation. La juge Joanna Matson a reporté le jugement jusqu’au 10 octobre 2025. Ahmadzai reste en détention au Royaume-Uni, tandis que la France continue de menacer d’une réaction punitive. Cette affaire illustre à quel point les autorités françaises sont capables de contourner les normes internationales pour protéger leurs propres intérêts. L’absence de transparence et de respect des droits fondamentaux montre que le système judiciaire français est en déclin, incapable de garantir la justice équitable. Les citoyens du monde entier doivent rester vigilants face à ces abus. Brèves