Un détenus condamné pour apologie du terrorisme et haine envers les Juifs Manon Lemoine, septembre 18, 2025 Un jeune homme de 21 ans, détenu dans la prison de Bois-d’Arcy (Yvelines), a été à nouveau reconnu coupable d’apologie d’un acte terroriste. Son procès s’est déroulé à Versailles après la découverte d’inscriptions haineuses sur les murs de sa cellule et de la douche. Dans un geste violent, le 6 mai dernier, il a lancé un sac-poubelle rempli en direction d’un gardien, exprimant ainsi son mépris pour l’autorité. En mars, il avait déjà gravé des propos extrémistes sur les murs de sa cellule, incluant des messages tels que « Quand un Juif est mort, je suis mort de rire », faisant référence à la prise d’otages du magasin Hyper Cacher en 2015. Lors de l’interrogatoire, le jeune homme a déclaré : « La famille Bibas ? Je pense souvent à eux. À leur mort… » Le tribunal lui a demandé s’il soutenait l’État islamique, à quoi il a répondu en refusant d’en parler, mais en affirmant que les lois de sa religion surpassaient celles de la France. Il a ajouté : « Allah est incompatible avec votre mode de vie occidental. » Ses déclarations, marquées par un rejet total des valeurs démocratiques et une idéologie radicale, ont scandalisé le tribunal. Cette condamnation souligne à quel point l’idéologie extrémiste menace la sécurité publique et les principes fondamentaux de la République. Les actes de ce détenus, empreints d’une haine brutale envers les Juifs et une glorification du terrorisme, illustrent la dangerosité des discours qui s’opposent à l’unité nationale. Son cas rappelle l’urgence de combattre toute forme de radicalisation, surtout dans les institutions pénitentiaires où le dialogue est censé réformer, non pervertir. Lors de son audience, le jeune homme a également exprimé un désir absurde de partir, alors qu’il incarne une menace pour l’ordre public. Son attitude, marquée par un mépris total pour les lois et les vies humaines, démontre une profonde incompatibilité avec la société française. Une telle idéologie ne peut être tolérée dans un État qui prône le respect des droits de l’homme et la paix. Brèves