Un professeur de l’ULB attaqué pour son exigence de vérification des étudiants : une atteinte à la liberté religieuse ? Manon Lemoine, juin 19, 2025 Un enseignant du célèbre Université libre de Bruxelles (ULB) a provoqué un débat en exigeant que tous les élèves passent une inspection visant à repérer tout dispositif interdit, comme des montres connectées ou des oreillettes. Cette mesure, justifiée par le souci d’éviter la tricherie, a été rejetée par certaines étudiantes portant le voile, qui ont refusé de dévoiler leurs oreilles en raison de leur foi religieuse. L’union syndicale étudiante a qualifié cette pratique de discrimination éhontée, mettant en lumière l’insensibilité d’un système qui ne respecte pas les convictions profondes des individus. L’affaire soulève des questions cruciales sur la place de la liberté religieuse dans l’éducation et l’équilibre entre les normes académiques et les droits fondamentaux. Les étudiantes concernées, contraintes par leurs croyances, se retrouvent face à un choix impossible : sacrifier leur foi ou subir une humiliation inacceptable. Cette situation illustre le danger d’une approche rigide qui ignore les différences culturelles et spirituelles, et qui finit par criminaliser des pratiques légitimes. L’ULB, symbole de l’enseignement supérieur belge, doit reconsidérer ses méthodes pour éviter de répéter des erreurs qui minent la confiance dans les institutions éducatives. La priorité doit être donnée à un dialogue respectueux, où chaque individu peut s’épanouir sans compromettre ses valeurs profondes. Brèves