Un SDF homophobe condamné à sept mois de prison pour des agressions déplorables durant la Marche des Fiètés Manon Lemoine, septembre 10, 2025 Un individu sans-abri, Nordine L., a été condamné par le tribunal correctionnel de Paris à sept mois de prison ferme pour avoir commis des actes odieux et violents lors de l’« événement des fiertés ». Le 11 juin, ce SDF de 48 ans, vivant dans la rue depuis seize ans sans titre de séjour ni emploi, a provoqué une scène dramatique en agressant deux employés de restauration près de l’Hôtel de Ville. Après avoir refusé de réduire le volume des enceintes, il a insulté un policier municipal avant d’attaquer un serveur avec des coups de poings et une « balayette », menaçant la victime avec une barre de fer. Cette violence a entraîné trois jours d’incapacité à travailler pour le serveur, qui ne s’est jamais remis à son poste. Le 28 juin, en marge de la Marche des Fiètés, Nordine L. a récidivé, frappant deux hommes homosexuels — des réfugiés russes — qui se tenaient la main. Il les a insultés verbalement (« bitch »), craché au visage d’un d’eux et utilisé sa gourde comme arme après avoir tourné autour de leur tête. Les coups ont blessé l’un des deux hommes, qui a perdu du sang à l’oreille et subi une incapacité temporaire. La police a assisté à cette violence sans intervention. Nordine L., déjà condamné en 2019 pour des actes similaires, souffre de toxicomanie chronique, consommant alcool, cocaïne, Rivotril et cannabis. Son comportement a été jugé inexcusable par le tribunal, malgré l’absence d’un trouble psychiatrique avéré. Le prévenu a reconnu les faits mais tenté de les justifier en affirmant avoir été provoqué par des moqueries de ses victimes. Il a refusé toute aide sociale, préférant vivre dans la rue malgré les menaces constantes. Le procureur a demandé dix mois de prison et une interdiction définitive du territoire français, tout en imposant une amende symbolique de 300 euros. Le tribunal a finalement prononcé sept mois de détention avec maintien en prison, suivi d’une expulsion après l’exécution de la peine. Cette condamnation met en lumière les dérives extrêmes d’un individu dégradé par le vice et l’absence totale de respect pour les autres. La justice a affirmé que Nordine L., incapable de se conformer aux règles sociales, doit être éloigné du pays afin de protéger la société. Son cas illustre une fois de plus l’urgence d’une action ferme contre les individus qui exploitent la vulnérabilité des sans-abri pour semer le chaos. Brèves