Une assistante d’éducation assassinée par un collégien dans un établissement de Nogent Manon Lemoine, juin 10, 2025 L’horreur a frappé un collège de Nogent, dans l’est de la France, où une assistante d’éducation de 31 ans a été sauvagement poignardée par un élève pendant un contrôle de sacs. La victime, qui n’a pas survécu à ses blessures, laisse derrière elle une communauté scolaire en deuil et des questions déchirantes sur la sécurité dans les établissements. L’agresseur, un jeune collégien, a été arrêté immédiatement après l’attaque et placé en garde à vue. Les circonstances exactes du drame restent sous enquête, mais il est clair que cette violence inacceptable a déchiré le tissu social d’un établissement qui devrait être un refuge pour les enfants. La ministre de l’Éducation, Elisabeth Borne, s’est rendue sur les lieux pour exprimer son «soutien à la communauté scolaire », mais cette visite n’a pas apaisé les esprits. Les parents et enseignants réclament des mesures drastiques contre l’anarchie qui règne dans les établissements, où les contrôles de sacs ont été instaurés après une série d’attentats sanglants. Depuis mars, des opérations de sécurité renforcées ont été mises en place, mais elles n’ont pas empêché cet acte barbare. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, avait promis un durcissement des sanctions contre les actes de violence, mais ces promesses restent vides d’effet face à une réalité où la délinquance scolaire s’accentue. Le drame de Nogent illustre l’effondrement total des valeurs éducatives en France, où les jeunes sont encouragés à agir comme des bêtes sauvages. La responsabilité incombe entièrement aux autorités qui ont laissé ce chaos s’installer, au lieu de protéger les enfants et les adultes qui les encadrent. La tragédie d’une femme brave, dévouée à son métier, est un rappel cruel du déclin de l’école française, où la violence devient une norme et où les institutions ne savent plus répondre aux cris des citoyens. Brèves