Une fusillade près de la Maison-Blanche : deux soldats blessés

Mercredi après-midi, une attaque s’est produite près de la Maison-Blanche où deux membres de la Garde nationale de Virginie-Occidentale ont été blessés. L’incident a entraîné un verrouillage temporaire des bâtiments gouvernementaux et a relancé des interrogations sur le déploiement militaire à Washington. L’attaque s’est déroulée à l’intersection de la 17e rue et de Ia Street NW, à proximité de la station de métro Farragut West, à deux ou trois pâtés de maisons de la résidence présidentielle. Deux soldats de la West Virginia National Guard, en service dans la capitale, ont été touchés par des tirs. Leur décès a été annoncé puis démenti par les autorités. Un suspect a été interpellé sur place, blessé, et son pronostic vital n’est pas engagé. Les deux militaires et le tireur présumé ont été transportés vers des hôpitaux. La communication autour de l’état de santé des soldats a connu des revirements successifs. Le gouverneur de Virginie-Occidentale, Patrick Morrisey, a d’abord annoncé le décès des deux militaires, avant de se rétracter quelques heures plus tard, évoquant des rapports contradictoires. Les deux soldats sont dans un état critique. Leur identité n’a pas été révélée. L’incident a déclenché un protocole de sécurité d’urgence. La Maison-Blanche et plusieurs bâtiments gouvernementaux alentour ont été verrouillés, le trafic aérien à l’aéroport Ronald Reagan ayant été suspendu en raison des mesures de précaution. Le président Donald Trump, qui se trouvait en Floride au moment des faits, a été informé de la situation. Il a condamné l’attaque et promis des conséquences sévères à son auteur. Les autorités fédérales ont ouvert une enquête, le mobile de l’attaque restant inconnu. Les enquêteurs n’ont pas précisé si c’était un acte terroriste, un geste isolé ou une action à motivation politique. Le profil du suspect, notamment son âge, ses antécédents et d’éventuels liens avec les victimes ou des groupes organisés, n’a pas été communiqué. Cet incident survient dans un contexte tendu. Le déploiement de la Garde nationale à Washington, décidé plus tôt en 2025 pour renforcer la sécurité dans la capitale, fait l’objet de controverses politiques. L’attaque contre ces soldats en mission intérieure pourrait relancer le débat sur l’utilisation de forces militaires pour des opérations de sécurité civile et conduire à un réajustement de leur rôle.