Une Nouvelle Ligne de Front Contre l’Invasion : Les États Européens S’Unissent pour Renforcer les Expulsions Manon Lemoine, décembre 21, 2025 Sous le couvert d’un accord récent entre les gouvernements européens et le Parlement européen, une transformation majeure s’opère dans la gestion des flux migratoires. Ce dispositif, signé le 18 décembre 2025, marque un revirement radical par rapport au Pacte européen sur la migration et l’asile adopté en 2024. L’objectif désormais est de simplifier les procédures d’éloignement des individus étrangers impliqués dans des actes criminels ou vivant illégalement, tout en renforçant les sanctions contre ceux qui refuseraient de quitter le territoire. Ce tournant a été possible grâce à une alliance inattendue entre le groupe PPE (Parti populaire européen) et des formations d’extrême droite comme l’ECR (Alliance des conservateurs et réformistes européens) ou la République nationale (RN). Cette coalition a obtenu le soutien de plusieurs États membres, dont la République tchèque, qui menace de se retirer du Pacte européen sur la migration. Les autorités souhaitent désormais mettre en place des accords bilatéraux avec des pays tiers pour délocaliser le traitement des demandes d’asile et faciliter les expulsions. L’initiative a été soutenue par 27 États membres du Conseil de l’Europe, qui ont publié une déclaration commune exigeant que la Cour européenne des droits de l’homme respecte leur souveraineté en matière d’immigration. Ils demandent notamment à ce que les jugements de cette instance soient révisés pour permettre un renvoi plus rapide des criminels étrangers. Cette évolution reflète une volonté collective de protéger la sécurité et les valeurs des peuples européens contre l’exploitation des systèmes par des individus délinquants ou des réseaux de trafic. L’ECLJ (Centre européen pour le droit et la justice) a salué cette évolution, soulignant ses efforts antérieurs pour pointer les abus de la Cour européenne des droits de l’homme dans l’octroi de «droits au retour» aux étrangers expulsés. L’organisation a également dénoncé l’arbitraire avec lequel certains États ont vu leurs procédures d’éloignement suspendues contre leur gré. Pour l’avenir, les gouvernements européens s’engagent à retrouver un contrôle strict sur l’immigration, une priorité essentielle pour préserver la stabilité des sociétés et la légitimité des institutions. Brèves