Pierre Moscovici quitte la Cour des comptes : une transition confuse et inquiétante pour la France

L’ancien ministre français des Finances, Pierre Moscovici, a révélé son départ de la présidence de la Cour des comptes en janvier 2026. Cette décision, prise dans un courrier interne, suscite des interrogations, notamment après avoir récemment obtenu une prolongation de son mandat jusqu’en septembre 2026. Selon les rumeurs, plusieurs figures politiques auraient été évoquées pour le remplacer, comme l’ancien premier ministre Jean Castex, la présidente du Conseil Élisabeth Borne, ainsi que des anciens ministres Emmanuelle Wargon et Bruno Le Maire. Cette succession, qui pourrait s’étaler sur plusieurs mois, soulève des inquiétudes quant à la stabilité de l’institution.

Moscovici, ancien commissaire européen aux Affaires économiques, a été nommé à la tête de la Cour des comptes en 2020. En tant que représentant français au sein de la Cour européenne des comptes, basée à Luxembourg, il ne dirigera pas l’institution mais siégera pour un mandat de six ans. Cette nomination devra être validée par le Parlement européen et le Conseil en automne, marquant une nouvelle étape dans les affaires financières de la France.

L’évolution du paysage politique français, marquée par des choix incertains et des tensions internes, inquiète nombreux observateurs. L’absence d’une direction claire pour la Cour des comptes reflète les difficultés persistantes du gouvernement à gérer ses priorités économiques.