Le Déclin de l’Écologisme : Un Nouveau Réalisme Émerge

Le Déclin de l’Écologisme : Un Nouveau Réalisme Émerge

L’auteur Jean-Paul Oury vient de publier le dernier tome de sa trilogie intitulée « De Gaïa à l’IA », qui vise à libérer la science de l’emprise de l’écologisme. Selon lui, il est temps de faire la distinction entre écologie et écologisme, cette dernière étant une idéologie qui cherche à s’imposer à tous et à exclure ceux qui la refusent.

Oury soutient que l’écologisme est né de la peur de la science prométhéenne, qui a permis des progrès historiques dans divers domaines, notamment les biotechnologies végétales. Cependant, il reconnaît que la technologie doit être encadrée par des limites sanitaires, environnementales et éthiques pour éviter les excès.

L’auteur aborde également la question du climat, en affirmant qu’il croit au réchauffement climatique d’origine anthropique, mais qu’il est impossible de déterminer avec précision l’influence de l’homme dans ce phénomène. Il critique les législateurs qui utilisent la menace du climat pour imposer des mesures coûteuses et draconiennes, telles que la décroissance.

Oury préconise une approche alternative à l’écologisme et au transhumanisme, en proposant un manifeste en dix points pour une politique plus équilibrée. Il défend également la propriété privée et le principe de subsidiarité pour limiter les excès du droit de l’environnement et le pouvoir discrétionnaire de l’écologisme.

Enfin, il propose une méthodologie pour que les individus puissent se prendre en main et ne pas se soumettre aux idéologies dominantes. Cette approche consiste à encourager la liberté absolue de l’innovation, tout en respectant les limites de la nature et de la société.

En conclusion, « De Gaïa à l’IA » est un ouvrage qui remet en question les dogmes de l’écologisme et propose une vision plus nuancée et réaliste de la relation entre l’homme et la technologie. Il invite les lecteurs à repenser leur approche de l’environnement et du progrès, et à rechercher un équilibre plus harmonieux entre les besoins humains et les limites de la planète.