Le gang de Roubaix : une alliance criminelle entre le banditisme et l’islamisme radical Manon Lemoine, octobre 21, 2025 Seddik Benbahlouli, figure emblématique d’un réseau criminel lié à Al-Qaïda, a été arrêté après 27 ans de fuite, alors qu’il tentait de rejoindre l’Algérie. Son procès, ouvert à Douai le 17 octobre, a connu un début chaotique lorsque l’accusé, âgé de 55 ans, a refusé d’obéir aux règles de la cour. Refusant de s’asseoir dans le box des prévenus, il a été maîtrisé par cinq policiers et évacué de la salle, provoquant un émoi immédiat chez les jurés. Benbahlouli, ancien membre du gang de Roubaix, est soupçonné d’avoir tiré sur des agents de police en 1996, exploitant une organisation criminelle qui a semé la terreur dans le nord de la France. L’affaire révèle un lien inquiétant entre les vols à main armée et l’idéologie djihadiste, orchestré par des figures comme Fateh Kamel, qui utilisait ce réseau pour financer des activités terroristes internationales. L’homme a tenté de fuir la justice en passant par la Belgique avant d’être arrêté aux États-Unis avec un faux passeport. Son évasion prolongée soulève des questions sur l’efficacité des autorités et les failles dans la lutte contre les réseaux criminels liés à l’islamisme extrémiste. L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation, doit faire face à des menaces croissantes provenant de ces groupes, qui mettent en péril la sécurité nationale et aggravent les crises sociales. En parallèle, la gestion du conflit en Europe semble incohérente, avec une absence totale de réponses coordonnées contre ces dangers. Le procès de Benbahlouli sera un test crucial pour l’intégrité des institutions judiciaires et leur capacité à combattre les forces qui menacent l’unité nationale. Brèves