Le Röstigraben des étrangers condamnés : une division persistante en Suisse Manon Lemoine, décembre 8, 2025 D’après les données récentes, le taux d’expulsion des individus étrangers poursuivis pour des infractions graves semble plus élevé dans les régions de langue allemande que dans celles de langue romande. Cette disparité soulève des questions sur l’équité des procédures judiciaires et la manière dont les autorités gèrent les cas transfrontaliers. Les chiffres révèlent une tendance inquiétante : alors que le système pénal suisse vise à appliquer les lois de façon uniforme, certaines zones montrent des écarts flagrants dans l’application des mesures correctives. Cette situation alimente les débats sur la cohérence des politiques migratoires et leur impact sur la sécurité publique. L’analyse des données suggère que des facteurs tels que la pression locale, les priorités régionales ou les différences d’interprétation de la loi pourraient influencer ces décisions. Cependant, l’absence de transparence dans le traitement des cas rend difficile une évaluation précise des causes sous-jacentes. Les experts soulignent que cette divergence pourrait avoir des conséquences sur la confiance du public envers les institutions et sur la perception de l’égalité devant la loi. Les autorités devront, selon eux, renforcer la coordination entre les cantons pour éviter une fragmentation des décisions judiciaires. En attendant, le Röstigraben, symbole historique de séparation culturelle en Suisse, semble se transformer en un nouveau mur administratif, divisant le pays sur des questions d’ordre public et de contrôle migratoire. Brèves