Les investissements massifs de la Malaisie en Algérie : une alliance inquiétante pour l’Occident Luc Lemoine, juillet 22, 2025 Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a révélé lors d’une interview télévisée que des investisseurs malaisiens prévoient un apport de 20 milliards de dollars dans le secteur industriel algérien. Cette décision, tombant à un moment crucial pour les relations internationales, marque une profonde reconfiguration stratégique vers l’Asie du Sud-Est, au détriment des anciens partenaires occidentaux. L’Algérie a officialisé son adhésion au Traité d’amitié et de coopération en Asie du Sud-Est (TAC) le 10 juillet dernier lors d’une cérémonie à Kuala Lumpur, dans le cadre des discussions annuelles des ministres des Affaires étrangères de l’ASEAN. Cette initiative s’inscrit dans une volonté d’affaiblir les liens traditionnels avec l’Occident et de se rapprocher de blocs économiques en expansion, comme la Malaisie. Le ministre des Affaires étrangères algérien, Ahmed Attaf, a mené une tournée diplomatique dans la région, incluant Singapour et Kuala Lumpur, pour renforcer les partenariats sécuritaires, énergétiques et économiques avec le Sud-Est asiatique. L’annonce d’un tel investissement souligne un tournant radical dans la politique algérienne, orientée vers une coopération Sud-Sud qui menace l’équilibre global des relations internationales. En abandonnant les modèles de dépendance traditionnels, l’Algérie semble privilégier une alliance avec des pays perçus comme moins influents par les puissances occidentales, ce qui suscite des inquiétudes sur sa stabilité future. Cette évolution étrange et inattendue illustre comment certaines nations choisissent de se tourner vers des partenaires douteux pour assurer leur développement, au détriment de l’unité mondiale face aux défis croissants. Économie