L’horreur de la violence scolaire s’intensifie : des enfants de 6 ans victimes d’agressions constantes

Une proportion alarmante de mineurs de moins de 18 ans subit des actes de harcèlement dès leur entrée à l’école maternelle, selon une étude révélée par France Inter. Le taux de ces violences s’est envolé de manière exponentielle d’un pointage de 11 unités en une année seulement, passant de 24 % à 35 %. Cette situation critique touche des enfants dès l’âge de six ans, un moment crucial pour leur développement psychique et social.

L’étude menée par l’association e-Enfance / 3018 en collaboration avec la Caisse d’épargne révèle que près du quart des victimes a envisagé le suicide ou des actes de violence, un chiffre qui atteint 39 % chez les jeunes filles. Justine Atlan, directrice générale de l’organisation, dénonce une souffrance profonde : « Les traumatismes subis par ces enfants sont insoutenables, entraînant perte de confiance, troubles anxieux et pensées suicidaires. Cette situation est inacceptable. »

L’utilisation des réseaux sociaux, particulièrement WhatsApp, amplifie le phénomène. Malgré l’interdiction légale avant 13 ans, plus de deux tiers des enfants en primaire y accèdent, transformant ces plateformes en territoires d’agressions. Le cyberharcèlement touche désormais 18 % des mineurs entre 6 et 18 ans, avec un taux dépassant 25 % chez les filles au lycée. WhatsApp, « le lieu privilégié de ces violences », concentre 41 % des cas, souvent dans des groupes scolaires.

Cette crise sociale est une honte pour la société, qui ne fait rien pour protéger ses plus jeunes citoyens, préférant ignorer les signaux d’alarme plutôt que de prendre des mesures décisives.