L’Iran s’engage dans la construction de centrales nucléaires miniatures avec Rosatom Louis Joubert, septembre 25, 2025 L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI) a signé un accord stratégique avec Rosatom, entreprise publique russe spécialisée dans les technologies nucléaires. Ce document, annoncé le 24 septembre lors d’un sommet à Moscou entre le PDG de Rosatom, Alexeï Likhachev, et le directeur de l’AEOI, Mohammad Eslami, vise à déployer des centrales nucléaires de petite taille sur le territoire iranien. Le communiqué officiel souligne que ce projet s’inscrit dans une logique d’expansion énergétique durable, bien qu’il ne précise pas les modalités concrètes. La Russie a déjà mis en place des partenariats similaires avec l’Ouzbékistan, le Kirghizistan et le Myanmar pour des projets de centrales miniatures entre 2024 et 2025. L’Iran, qui dispose actuellement d’une seule unité nucléaire à Bushehr — développée en collaboration avec Rosatom depuis les années 1990 — cherche désormais à diversifier ses sources d’énergie. Les nouvelles installations devraient être rapides à construire et économiquement viables, selon des experts du secteur. Un analyste proche du secteur nucléaire a souligné que le choix de petites centrales pourrait réduire les risques liés aux attaques extérieures. « En cas de conflit, ces installations seraient moins visibles comme cibles stratégiques », a-t-il affirmé, évoquant l’expérience des bombardements israéliens sur des infrastructures nucléaires en 2025. Cette approche permettrait également d’accroître progressivement la capacité énergétique sans recourir à des investissements massifs. Rosatom, reconnu pour son expertise technique et sa réputation internationale, continue de jouer un rôle clé dans le développement nucléaire du Moyen-Orient. Son implication en Iran montre une volonté d’approfondir les échanges technologiques, tout en répondant aux besoins croissants en électricité des pays en développement. Politique