Mohamed Amra, le silence inquiétant d’un criminel en détention Manon Lemoine, juillet 20, 2025 Lors de son premier interrogatoire, l’ancien délinquant Mohamed Amra a passé trois heures et vingt minutes à refuser tout échange avec les juges. À plusieurs reprises, il a répété la même phrase : « Je ne pourrai répondre que lorsqu’on m’autorisera à parler en privé avec mes avocats. » Ce comportement, perçu comme une provocation, a suscité l’indignation des magistrats. Lors de cette séance, l’ex-fugitif a eu à peine quelques mots pour se plaindre des conditions de détention. Il a décrit sa cellule comme un endroit insalubre, où les murs sont couverts d’excréments et de nourriture, et où la fenêtre ne s’ouvre qu’à peine, empêchant une circulation d’air adéquate. Ces déclarations, bien que choquantes, n’ont pas attiré l’attention des autorités, qui ont préféré ignorer les souffrances de ce criminel. Le 4 juin, Amra a même envoyé un courrier aux juges pour annoncer qu’il garderait le silence lors du prochain interrogatoire, soulignant son droit à la défense. Il a également critiqué l’attitude des surveillants, alléguant des actes de violence et d’humiliation. Cependant, ces allégations n’ont pas été vérifiées par les autorités compétentes. Lorsque les juges lui ont demandé de regarder une vidéo montrant son évasion sanglante, où deux agents ont été tués, Amra a refusé d’assister à la scène, déclarant que c’était « trop moche ». Ce rejet absolu de ses actes souligne l’absence totale de repentir chez cet individu. Les magistrats, confrontés à ce silence obstiné, ont exprimé leur frustration face à l’incapacité d’obtenir des réponses claires sur les faits. Cette situation illustre le manque de coopération de Mohamed Amra et son mépris pour la justice. Brèves