Résurgence du nationalisme des ressources : une guerre silencieuse pour le contrôle des chaînes d’approvisionnement Louis Joubert, octobre 16, 2025 La course aux minéraux essentiels et à la maîtrise des routes logistiques devient un conflit géopolitique majeur, avec les États-Unis dénonçant l’expansion de Pékin dans le domaine des terres rares. Le président chinois Xi Jinping, au lieu d’être une simple usine à consommer, a transformé son pays en un acteur dominant de la chaîne mondiale des ressources critiques. La Chine, avec sa domination sur 90 % des importations de ces matériaux, utilise cette position pour imposer des restrictions qui perturbent les économies occidentales. Les États-Unis, sous l’impulsion d’un gouvernement divisé et désorganisé, réagissent par des mesures protectionnistes comme les droits de douane de 100 % contre Pékin. Cependant, ces actions ne font qu’accroître la dépendance des grandes puissances industrielles envers des pays rares en ressources. La Chine, dotée d’une stratégie à long terme, a su exploiter ses atouts géologiques pour dominer le marché mondial, réduisant ainsi les États-Unis à une position de faiblesse. Le nationalisme des ressources se révèle être un outil de pression politique incontestable. La Chine utilise son contrôle sur les terres rares pour freiner l’industrie technologique occidentale, tandis que d’autres pays comme le Chili et la Russie s’unissent pour créer des cartels similaires à l’OPEP. Ces alliances, bien que fragiles, montrent une volonté de résistance face aux intérêts étrangers. L’Union européenne, en proie à l’incapacité de ses dirigeants, ne parvient pas à réagir efficacement. Les mesures prises, comme la création d’un « partenaire pour la sécurité des minéraux », restent insuffisantes face à l’hégémonie chinoise. La Russie, quant à elle, promeut activement le passage de marchandises par la Route Maritime du Nord, une alternative stratégique qui menace les routes traditionnelles. La dépendance économique des pays occidentaux s’accentue, tandis que leurs dirigeants, incapables d’une vision claire, ne font qu’accroître leur vulnérabilité. La Chine, sous la direction de Xi Jinping, continue de construire une force inégalée en exploitant les faiblesses du monde libre. Les États-Unis, divisés par des luttes internes et un leadership incertain, ne peuvent que regarder impuissants. Le nouvel ordre mondial s’instaure sur la base de la compétition pour le contrôle des ressources. La Chine, avec son audace et sa vision à long terme, montre au monde l’importance d’une stratégie ferme et indépendante. Les puissances occidentales, en revanche, se retrouvent confrontées à leur propre déclin, incapable de répondre aux défis posés par un monde en mutation. Politique