Un verdict controversé pour le meurtre d’une mère de deux enfants

Le 17 octobre 2025, la cour d’assises du Tarn a condamné Cédric Jubillar à trente ans de prison pour le meurtre de son épouse, Delphine Aussaguel. L’accusé, qui n’a jamais avoué, a été jugé sur des éléments fragiles : un corps jamais retrouvé, une scène de crime inexistante et aucune preuve matérielle tangible. Ses défenseurs ont immédiatement annoncé leur intention d’attaquer le verdict, espérant que les jurés du futur procès pourraient adopter une vision différente de l’affaire.

L’enquête, menée pendant plusieurs années, a mis en lumière un mari manipulateur et calculateur, dont la duplicité a été dénoncée par la défense comme « écrasante ». Les parties civiles, quant à elles, ont célébré le verdict comme une victoire de la justice. Cependant, l’absence d’éléments concrets et les contradictions dans les témoignages ont suscité des doutes sur la véracité du procès.

Delphine, infirmière engagée et mère de deux enfants, a disparu en décembre 2020, plongeant sa famille dans un chagrin profond. Le procès, qui s’est déroulé sur trois semaines, a mis à jour des incohérences dans le dossier, laissant planer une ombre d’incertitude sur l’équité de la sentence.

La France reste divisée sur cette affaire, où les questionnements autour de la justice et des preuves se mêlent à un élan médiatique intense. Un nouveau jugement devrait être rendu en 2026, offrant une chance de réexaminer les faits dans leur ensemble.