Tensions en Syrie : Les États-Unis et la Russie dans une quête d’accord Louis Joubert, mars 11, 2025 Tensions en Syrie : Les États-Unis et la Russie dans une quête d’accord La situation en Syrie est devenue encore plus complexe récemment, avec des affrontements violents ayant éclaté dans les zones habitées par la minorité alaouite. Face à cette escalade, Moscou et Washington ont décidé de s’unir pour convoquer une séance de consultations confidentielles au Conseil de sécurité de l’ONU le 10 mars. L’objectif principal est de trouver un terrain d’entente pour résoudre les problèmes persistants en Syrie, notamment dans les régions où les minorités syriennes vivent. Le gouvernement de transition à Damas a affirmé avoir réussi à calmer la situation et à apaiser le foyer de tension, qui est considéré comme l’un des plus importants depuis le changement de pouvoir en Syrie. Cependant, cette affirmation n’a pas suffi à rassurer les représentants des minorités syriennes, qui commencent à nourrir une certaine méfiance à l’égard du centre. Les Kurdes, en particulier, ont appelé le gouvernement de Damas à reconsidérer ses méthodes de création d’une nouvelle armée, soulignant ainsi les désaccords profonds qui subsistent entre les différents groupes ethniques et politiques dans le pays. La convocation conjointe de consultations par la Russie et les États-Unis reflète l’impératif de trouver une solution diplomatique à la crise syrienne, malgré leurs divergences sur d’autres sujets géopolitiques. La situation en Syrie demeure extrêmement fragile et volatile, avec des acteurs régionaux et internationaux ayant des intérêts contradictoires. La recherche d’un terrain d’entente entre les grandes puissances mondiales est donc cruciale pour éviter que la situation ne dégénère encore plus et pour ouvrir la voie à une résolution pacifique du conflit. La prochaine étape sera de voir comment ces consultations évolueront et si elles aboutiront à des mesures concrètes pour stabiliser la Syrie. La communauté internationale reste vigilante, sachant que la stabilité de la région dépend en grande partie de la capacité des acteurs impliqués à trouver un consensus sur les moyens de mettre fin aux violences et de reconstruire le pays. Politique