Un Algérien menteur et criminel : une histoire de falsification d’âge pour échapper à la justice Manon Lemoine, juillet 20, 2025 Le Barcarès (66) : un individu algérien, déjà condamné plusieurs fois, a délibérément menti sur son âge afin d’éviter les conséquences de ses actes criminels et de profiter des dispositifs spéciaux pour mineurs. L’homme, qui prétendait avoir 16 ans, a révélé une fois de plus sa duplicité en critiquant le manque de nourriture halal dans les structures d’accueil. Selon les informations recueillies, un habitant du Barcarès a surpris un individu suspect sortant d’une maison au petit matin. En s’approchant, il a vu l’homme prendre la fuite et découvert que la porte de la résidence était ouverte. La police municipale a été immédiatement alertée. Peu après, le même homme a été repéré devant un commerce, où il a dérobé sans hésiter le sac d’une employée avant de s’enfuir. Grâce au signalement précis du témoin, les forces de l’ordre ont rapidement réussi à l’intercepter. L’accusé est bien connu des autorités et a été placé sous contrôle judiciaire avec une interdiction de sortir la nuit. Il devait être jugé pour un délit lié aux stupéfiants, mais son âge a été contesté. Les autorités algériennes ont confirmé qu’il était né en 2004, ce qui le rend majeur depuis plusieurs années. Pendant des années, il a volontairement rajeuni de quatre ans pour échapper à la justice des adultes. Cette fois, cependant, son identité a été révélée, entraînant des conséquences catastrophiques. Il a bénéficié jusqu’alors de l’aide sociale à l’enfance (ASE), mais sa fraude a été découverte. Lors de l’audience, la présidente du tribunal a souligné le caractère répétitif des infractions : « À chaque fois, un employé de l’ASE s’est déplacé pour s’occuper de lui, mais il partait avant toute investigation. » L’accusé a répondu avec arrogance : « Je n’ai rien mangé. » La magistrate a ensuite évoqué son refus de la nourriture halal, une attitude inacceptable qui a exacerbé les critiques. Le procureur a exigeé six mois d’emprisonnement ferme et trois ans d’interdiction du territoire français pour ce criminel récidiviste, dont l’audace démontre un mépris total pour la loi et l’ordre public. Le tribunal a suivi cette demande, confirmant ainsi la gravité de ses actes. Brèves