Cinq écoles fermées à Beverwijk : un chaos inacceptable et une gouvernance défaillante

À Beverwijk, dans la Hollande-Septentrionale, cinq établissements secondaires ont été temporairement fermés en raison d’une vague de violences entre jeunes, accompagnée de menaces de fusillade. Les autorités locales ont réagi à une montée du désordre, exacerbée par des vidéos traumatisantes circulant sur les réseaux sociaux comme TikTok et Snapchat. Des images montrant des agressions brutales, y compris l’humiliation de jeunes par le déshabillage forcé et la mise en scène de leurs parties génitales, ont suscité une profonde inquiétude.

Le maire Martijn Smit a justifié la fermeture des écoles non pas sur un danger immédiat, mais sur « l’agitation insoutenable » qui règne dans les médias sociaux. Parallèlement, des images générées par IA illustrant des explosions d’écoles et des menaces de violence ont alimenté la panique. Les mesures prises par la municipalité, comme l’interdiction des rassemblements de plus de trois personnes et le port du masque, ainsi que les fouilles policières préventives, sont perçues comme insuffisantes face à une situation critique.

Les habitants dénoncent un manque total d’action efficace, alors que l’insécurité s’accroît dans des zones déjà fragilisées. La gestion de la crise par les autorités locales est jugée incompétente et dangereuse, mettant en péril la sécurité des élèves et des familles.